• écrit dans le cadre du même atelier d'écriture que la première partie (lettres de demain, i.)

     

    TRAVAIL

    Et si… le travail n’était plus rémunéré ?
    C’est ce qui nous est arrivé.
    Oh ! Je vous rassure tout de suite—cela ne veut pas dire que nous ne recevons plus rien en échange de notre labeur. Mais dans le sens purement monétaire du terme ? Nous ne recevons effectivement plus de rémunération. Plus de fiche de paie, plus de salaire, plus d’argent, quoi. Car l’argent n’existe plus ; il n’a plus de sens pour nous. Nous n’imprimions déjà plus de billets, ne frappions plus de pièces, et lorsque, des années après la dématérialisation totale de tous les fonds et capitaux circulant dans notre pays, Internet, les cartes de crédit, et les banques en ligne via lesquelles nous les rechargions ont cessé d’opérer, nous nous sommes retrouvés… pris de court.
    Finalement, nous réalisâmes que rien de tout cela n’était réel ; certes, il y avait de l’argent sur nos téléphones, mais seulement parce qu’on nous le disait, parce qu’il y avait une série de chiffres qui s’affichait sur l’écran. Une belle illusion mathématique, immatérielle, impalpable. Et donc : pouf, en quelques jours, il n’y avait plus rien, et il a bien fallu changer notre façon de faire.
    Alors, nous avons commencé à nous aider les uns les autres.

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  • textes écrits dans le cadre d'un atelier d'écriture ces dernières semaines! et désolée d'avance pour le plot très cisnormatif...... j'avais des contraintes, et un temps d'écriture réduit alors que j'aurais aimé développer plus et complexifier ce monde rip

     

    Ma chère Erika,

    Cela fait à présent quarante ans que tu nous a quittées, mais ta dernière lettre restée sans réponse, et chacun des évènements de ces dernières années m’ont sans cesse rappelé ce que tu observais déjà à l’époque, et qui se concrétise aujourd’hui ; et, ce matin, en retrouvant un brouillon inachevé qui t’était destiné, le besoin soudain de t’écrire m’a frappée, de nouveau. Je me remémore tes attentes, tes craintes, tes ambitions, l’obstination avec laquelle tu tentais de te faire entendre, sans succès ; la fertilité des hommes, déjà en chute libre quand tu étais encore parmi nous, a été carrément réduite à zéro, avec toute la pollution qu’aucun pouvoir public n’a cherché à réguler, les horreurs cancérigènes et autres perturbateurs endocriniens dans tant de matériaux utilisés au quotidien — mais surtout, cette molécule, qui n’affectait pas la majorité des femmes et a siphonné toute la capacité reproductrice de nos confrères.

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  • L’après-midi où on a enterré mon père, je sortais de ma dernière épreuve du brevet des collèges.

    Ma mère a tenu à ce que je m’y rende ce jour-là, malgré les circonstances, et la proposition de l’administration de la décaler pour moi — après tout, il ne s’agissait que d’un oral le matin, et l’un de mes parents venait de mourir. Mais elle avait répondu qu’il n’y avait pas de problème, que l’office aurait lieu à quatorze heures et l’inhumation à quinze heures, et qu’il valait mieux que je sois débarrassée de cette ultime obligation scolaire le plus tôt possible.

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  • Tecna

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  • doodles!

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  • Autoportrait (plus ou moins)

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  • local girl learns to draw trees, 3 dead 50 injured

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  • pages 15-16

    pages 17-18

    pages 19-20

    Armand

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  • pages 1-2

    pages 3-4

    pages 5-6

    pages 7-8

    pages 9-10

    pages 11-12

    pages 13-14

     

    Des gribouillages, surtout d'OCs, datant de ce début d'année 2023! d'autres encore sont à venir, stay tuned :^) 

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