• Je sais que je n'avais pas écrit ce texte au sujet de quelqu'un en particulier sur le moment, mais en le relisant, je me dis ohhhhh boy, it really was about a certain person, whether i meant it or not. Tuez-moi. J'étais beaucoup trop niaise.

     

    ~

     

    Pardon,

    D'avoir dit que tu étais

    Parfaite

     

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  • Ecrit entre le 21 et le 22 août 2019. Reposté depuis Wattpad, non-édité.

    ***

    Elle se sentait incroyablement seule - et perdue.

    Vers la fin de l'année scolaire, elle avait réalisé qu'elle s'était mise à avoir peur de se rendre au cours de langue des signes. Elle appréhendait toujours - non sans anxiété - les jeudis soirs, invoquant de temps à autre l'excuse des devoirs (qui n'était cependant pas toujours bidon) pour ne pas y aller, quand ce n'était pas, à son grand soulagement, la prof qui devait annuler à cause d'un empêchement.

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  • (reposté depuis Wattpad, non-édité.)

     

    D'un mouvement rageur, j'arrachai mon implant de mon oreille, et le glissai dans ma poche. Tout à coup, le silence se fit, autant au sens littéral - je n'entendais véritablement plus rien - que dans ma tête, où mes pensées bouillonnantes se calmèrent. Le décor autour de moi sembla se préciser, devenir plus net ; le carrefour encombré de voitures, les tours de la Bibliothèque Nationale de France au loin, et la neige tombant doucement, couvrant les trottoirs d'un velours blanc - un blanc éphémère.

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  • (avertissement de contenu: suicide, mort)

     

    J'ai écrit ce texte à la suite de l'annonce du décès d'un de mes camarades de lycée. Je ne le connaissais pas personnellement, mais ai été malgré tout profondément marquée par l'évènement, et ai posé ces mots pour process la chose, si je puis dire ainsi. En me relisant deux ans après, je réalise que ce texte semble un peu superficiel et edgy (dans un mauvais sens), et je ne suis pas certaine qu'il représente correctement, ni respectueusement, la gravité de ce qui s'est passé. Il ne reflète pas la manière dont j'en parlerais aujourd'hui. Cependant, je souhaite malgré tout archiver ce texte sur ce blog, afin d'en garder une trace.

    (reposté depuis Wattpad, non édité)

     

    ~

     

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  • - Hein... ?

     

    Je m'approche du tableau, à présent couvert de graffitis et d'inscriptions en tout genre - c'est tout juste si les prix des boissons et snacks vendus par la cafétéria sont visibles.

     

    Sous un dessin que j'avais fait la semaine dernière, quelqu'un a écrit :

     

    JE DONNE 20€ À LA PERSONNE QUI A DESSINÉ ÇA !

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  • Il neige. Ou il pleut ?

     

    Des gouttes lourdes, silencieuses, glissent sur le bitume, dans mes cheveux, et imbibent mes vêtements ; et lorsque je souffle, un filet de vapeur traverse mes lèvres. Le ciel est uniformément blanc et l'air glacé-- c'est un avant-goût d'hiver au début du mois de novembre.

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  • comment dois-je briser le silence ?

     

    comment vais-je trouver les bons mots pour te parler,

    les bonnes questions à poser sans avoir l'air stupide ou ennuyeuse,

    désagréable ou étrange ?

     

    j'aimerais te demander comment tu te sens, la nuit--

    si c'est ce qui te faisait peur quand tu étais petit.

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  • Ça commença comme un rêve.

    D'étonnantes senteurs flottaient dans l'air d'un jardin dont le sol nu et cendreux n'avait rien donné depuis des décennies. Surpris, il s'avança parmi les troncs noircis, se demandant d'où pouvaient provenir ces odeurs si fortes qu'il en avait presque le tournis. Il reconnut du jasmin, couplé d'une douce fragrance de rose, et puis, quelques soupçons de syringa, parmi d'autres singulières fragrances. Le patrimoine détruit de ce parc semblait avoir été ressuscité, exhalant les parfums les plus ravissants qu'un être humain pût sentir. La terre était pourtant stérile et plus rien n'y poussait, sinon quelques herbes folles. En bas de la colline, là où s'arrêtaient le domaine, c'était la mer qui étendait son dégradé bleuté, doucement altéré par le soleil couchant – le lourd parfum de l'écume lui-même éclipsé par celui, bien plus doux, des fleurs.

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